Major Richard DEABLER:

Carte du Crash


Calque de la carte montrant l'endroit supposé du crash

Comme on peut le voir en légende, la croix marque l'endroit (supposé) où l'avion du majot DEABLER s'est écrasé

Dans le stress de la situation d'urgence, les pilotes ne s'étaient même pas aperçus qu'ils avaient traversé la Meuse...
En fait, l'ailier du Major DEABLER, le 1Lt Jack CROW, n'a jamais connu l'endroit exact du crash!

Sur une carte actuelle, la croix (en jaune épais) entre Virton et Florenville montre où le 1Lt CROW déclare que son leader s'est écrasé
tandis que le cercle montre l'endroit réel au "Bois de Gougnies", entre Gerpinnes et Mettet, à quelques 15 Km de Charleroi!

De Meix-devant-Virton à Gougnies, plus ou moins 115 Km à vol d'oiseau...

Et, pour couronner le tout, l'historique (non-officiel) du 36 FG ( récit de cette mission qui vit la perte du Major DEABLER) atteste qu'il a crashé à une courte distance de Metz!

Le texte ci-dessus, extrait du journal du 36 FG rédigé après la guerre montre encore une plus grande ignorance!

"A l'occasion d'une autre mission de l'escadrille, une gare de triage fut attaquée dans la région de Metz. Avant que toute l'escadrille n'ait pu larguer ses bombes, un train explosa dans une déflagration effrayante. Le souffe fut si fort que le vide d'oxygène qu'il produisit au dessus de la cible provoqua l'étouffement du moteur d'un certain nombre de Thunderbolt. Tous les pilotes parvinrent à redémarrer leur moteur à l'exception du commandant de l'escadrille, Richard DEABLER qui tomba avec son avion et fut tué. Les autres pilotes de la mission pensèrent qu'il prit trop de temps à essayer de redémarrer son moteur avant de quitter son avion, concluant en une erreur de jugement. Lors des interviews (réalisés pour rédiger ce manuscrit) faits avec des pilotes ayant participé à la mission, tous mentionnent l'énorme puissance de l'explosion. Les services de renseignement conclurent que le train était chargé de carburant pour fusées pour provoquer un tel souffle!"

 

Ndt: en fait, les carburants pour fusées de l'époque étaient de l'essence à faible taux d'octane pour les V1, et de l'alcool méthylique pour les V2, dont l'explosion éventuelle est largement plus faible que celle du TNT ou de l'Amatol! Encore une fois, personne ne mentionne le train d'essence!

 

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2 Juin 2014 -- Révisé le 21-aoû-14 . -- © Wallonia asbl
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Remarques/Remarks : Charbin

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