Avertissement
Tous les marchois savent qui est Marie-Louise HENIN. En effet, tous ont pu lire un petit fascicule écrit vers 1951 par Georgette LIELENS, Docteur en Philosophie et Lettres. Celle-ci y exaltait le patriotisme, la foi et la charité montrés par l'héroïne au cours de sa jeunesse, de la part active qu'elle prit à la guerre, et de l'abnégation dont elle fit preuve lors de sa détention qui finit par "sa décapitation à la hache, la face tournée vers le ciel".
C'est ce qu'on nous administrait, comme une vérité... Or, dans nos familles (les descendants des familles HENIN) nos parents, oncles et tantes maintenaient un certain tabou autour de cette glorieuse résistante: en fait, je me souviens du demi-sourire qui accompagna la remise de l'exemplaire que j'ai pu lire... Moi-même, j’ai sans cesse interrogé ma mère et Pierre, son frère cadet.
Je dois ajouter que, aiguillonné par les écrits (non publiés) de Mr DEGRAEVE, un professeur d'histoire retraité, qui qualifiait Marie-Louise d'exaltée, en lui donnant le nom de "Louise Michel", de "Rosa Luxembourg", etc, je me suis posé la question de savoir où se situait la vérité... J’ai donc entrepris des recherches, non pas d’histoire, mais plutôt comme un généalogiste, en compulsant les archives locales, et en sollicitant les dépôts communaux, belges et étrangers; après avoir combiné ces pièces avec les réponses obtenues chez ma mère et près de son frère Pierre, j’ai donc pu reconstituer, en partie, il est vrai, le puzzle de la vie de cette résistante, qui, comme tout le monde, avait sa vie de femme. Vous comprendrez ensuite les prises de positions quelque peu "iconoclastes" prises à la lecture de documents probants... Cela répondra, je l'espère, aux questions de mes cousins...
26 Nov 2010 -- Révisé le
5-déc-14
. -- © Wallonia asbl
Remarques/Remarks : Charbin